Comité National
de Résistance et de Reconquête
02/18/2020
Comité local de Résistance et de Reconquête
des acquis de 1936-1945 de Capestang-Béziers et sa région
Mercredi 19 février à partir de 19h – Maison du Peuple (rue Arago) à Capestang
Un sondage : 61% de la population exige le retrait de la réforme des retraites de Macron !
Un profond rejet de cette politique exprimé, sans appel, après plus de cinquante jours d’une
grève inédite à la SNCF, à la RATP !
Dans les assemblées générales de grévistes, de personnel, les discussions sont intenses :
On ne lâche rien !
Les enseignants, les personnels de la santé, les infirmiers, les avocats, les électriciens
d’ENEDIS, les pompiers, les agents des services publics (inspecteurs du travail), les dockers
et personnels des ports, les salariés de Radio-France, les orchestres nationaux, les
danseurs et employés de l’Opéra, la police scientifique, les égoutiers, les éboueurs et bien
d’autres sont aussi en grève.
Tous en colère pour exiger le retrait, ils manifestent déterminés, soutenus par des milliers e
des milliers, dans tout le pays à l’appel de dizaines et dizaines d’appels intersyndicaux !
C’est une crise sans précédent qui remonte au coeur du régime !
Macron et le gouvernement viennent d’être désavoués par le Conseil d’Etat qui critique le
choix de recours aux ordonnances et déplore des projections financières « lacunaires ».
De nombreux membres du gouvernement, y compris le Premier Ministre, se présentent
comme candidats aux élections municipales. Le gouvernement serait-il dans la tourmente ?
LREM se disloque. Mais, Macron poursuit, la grande finance l’exige !
Il veut éradiquer toutes les conquêtes de 1936-1945 !
La répression touche maintenant tous les corps de métiers !
Rien n’est joué ! Au contraire, la résistance des travailleurs, de la population s’intensifie,
s’élargit.
Dans cette situation inédite, le comité national de résistance et de reconquête vient de lancer
un appel à préparer largement une convention nationale de délégués élu(e)s par les comités
locaux. Prenons-y toute notre place…
Ordre du jour proposé :